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In fine, ce qui importe pour la redistribution et la justice sociale, c'est sur qui pèse l'impôt (voir post précédent). Tous ces débats sur politique d'offre et politique de demande, de droite ou de gauche, pro-entreprises ou pro-ménages sont un peu agaçants. Il n'y a que des ménages, certains riches, certains pauvres, certains français, certains étrangers. Une politique qui augmente les incitations à travailler et investir est une politique de l'offre. Une politique qui augmente le déficit public est une politique de demande. Une politique de gauche accroît la redistribution, une politique de droite la diminue.
Jusqu'en 2013, Hollande a implémenté une politique anti-offre (augmenter les impôts sur le revenu), anti-demande (réduire le déficit) et de gauche (augmenter les impôts sur les revenus du capital). Puis avec le pacte de responsabilité il est passé à offre, anti-demande et ni gauche ni droite. Avec sa proposition des trois tiers, Montebourg propose offre, gauche et un peu moins anti-demande.
Jusqu'en 2013, Hollande a implémenté une politique anti-offre (augmenter les impôts sur le revenu), anti-demande (réduire le déficit) et de gauche (augmenter les impôts sur les revenus du capital). Puis avec le pacte de responsabilité il est passé à offre, anti-demande et ni gauche ni droite. Avec sa proposition des trois tiers, Montebourg propose offre, gauche et un peu moins anti-demande.
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